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En effet, le pays s'est retiré du protocole qui permet à un citoyen de saisir directement la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples.
Dans une interview accordée jeudi 23 avril au journal de 20 heures de la télévision publique, Alain Orounla, le porte-parole du gouvernement, a révélé que le pays avait entamé les démarches officielles pour se retirer du protocole de la Cour africaine des droits de l'homme, basée à Arusha, en Tanzanie. En effet, sans quitter la juridiction régionale créée pour examiner les plaintes des victimes de violations des droits de l'homme, le petit État d'Afrique de l'Ouest va sortir du mécanisme qui permet à un citoyen de saisir directement la Cour. Le gouvernement béninois a d'ailleurs transmis sa décision à l'Union africaine dans une lettre datée du 21 avril dernier, apprend-on au lendemain de cette annonce. La nouvelle fait suite à la prise de position de ladite Cour sur les élections municipales béninoises, qui doivent se tenir au mois de mai.