Marianne
le 22/05/2016
Une plainte a été déposée contre le chef de département d'un hôpital privé parisien adepte de l'insulte et du coup de pression, toujours soutenu par une hiérarchie soucieuse de préserver les recettes qu'il génère.
C'est une plainte qui n'aurait pas dû voir le jour. Une plainte pour harcèlement moral qui aurait dû finir, comme beaucoup d'autres, à la corbeille. Parce que les victimes, dans ce domaine, vont rarement jusqu'au bout. Parce que la crainte de représailles, un arrangement de dernière minute ou un chantage à l'emploi ont généralement raison de ces démarches. Mais pas cette fois. Mieux, une ultime tentative d'intimidation, ou ce qui a été pris comme tel par ceux à qui elle était adressée, a poussé l'une des victimes, Ivan Philip, de son état médecin anesthésiste réanimateur, à briser l'omerta qui habituellement règne dans le monde médical.
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